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C’est l’histoire d’une bande d’amis à la Sorbonne qui sont connectés à un jeu virtuel. L’un d’eux disparaît des écrans. Les autres qui ne le connaissaient pas physiquement organisent son enterrement virtuel. On voit deux garçons et deux filles discuter de cette disparition comme d’un suicide. Questions sur la vie et la mort, sur « l’éventuelle nécessité » de faire le tri entre virtualité et réalité. Alcoolisation des jeunes et toute puissance de la mort (Némésis). Entre deux questions existentielles, ils se saisissent de leurs Playstation et poursuivent leur dialogue sur grand écran par le biais de leurs avatars. Pas facile à comprendre !

La pièce de théâtre avait été précédée d’une table ronde réunissant l’auteur et metteur en scène, philosophe de formation, un théologien, un concepteur de jeux vidéo et l’auteur d’un roman sur la robotique. Avantage et danger de la numérisation. L’Homme augmenté. La main robotique plus performante que la main de chair et d’os, l’intelligence artificielle dominant le cerveau humain. La sensualité et l’affectivité par algorithmes…