Que fait Evgueni Prigojine en Russie ? S'agit-il d'un coup d'État du patron  de Wagner ? - BBC News Afrique

Il y a trois jours, on a appris que Prigogine, le chef et commanditaire du groupe Wagner, une milice de mercenaires travaillant dans l’ombre pour Poutine avait pris en son seul nom possession de la ville de Rostov à l’est de l’Ukraine. Le groupe Wagner se fait connaître depuis déjà de nombreuses années dans des opérations militaires, tuant, pillant, violant et détruisant tout sur son passage, en Afrique en particulier. A côté de l’armée russe désorganisée, rongée par la corruption, il était le seul véritable combattant efficace dans la guerre lancée par Poutine contre l’Ukraine avec des soldats recrutés à prix d’or parmi des prisonniers de droit commun.

Après la prise de Rostov, il s’est dirigé avec ses chars et 15 000 miliciens vers Moscou dans l’intention d’envahir le Kremlin. Le monde entier a vu cette armée avancer jusqu’à 150 km de Moscou. L’armée russe a bouclé le Kremlin, les pelleteuses ont creusé des fossés sur les routes d’accès à la ville au milieu des touristes et des habitants vaquant à leurs occupations.

Prigogine, soudain défenseur des soldats de l’armée russe, s’est mis à diffuser dans les medias des propos de propagande humanitaire.

Poutine a répondu par un discours à la télévision annonçant les pires châtiments aux insurgés.

Le soir même, la nouvelle est tombée. Prigogine avait fait demi-tour, lui, ses chars et ses hommes allaient en Biélorussie. Des négociations avaient eu lieu par l’entremise de son dictateur, Loukachenko. Les trois fous de pouvoir et d’argent s’étaient mis d’accord. Prigogine retirait ses troupes et Poutine lui promettait une amnistie.

On apprend aujourd’hui que les hommes de Wagner doivent choisir entre l’armée russe et le retour chez eux. C’est la version qui nous arrive par les médias. En fait, on ne sait pas grand-chose, les commentaires vont bon train, invérifiables. On s’attend à des purges massives jusquau fin fond de la Russie. Par quel tour de passe-passe Prigogine est-il encore vivant ?

Autrement, nous avons encore vécu des journées agitées dans une chaleur qui n’a heureusement pas duré.

Nous sommes allés à la Sorbonne voir Andromaque avec l’accent, les costumes d’époque et la fin d’origine laquelle n’a plus été jouée depuis 1673.

Une alerte. Lors d’une visite médicale de contrôle, une douleur thoracique a inquiété mon médecin. Analyse en urgence. Le laboratoire me renvoie à mon médecin, qui se met en rapport avec ma cardiologue laquelle m’envoie à l’hôpital Saint-Joseph. Taxi, dans un Paris embouteillé. Après un électrocardiogramme et deux heures d’attente, l’interne me renvoie chez moi. Les résultats de l’analyse sont jugés normaux pour mon âge, en accord avec le service de cardiologie. Nous sommes revenus en métro.

Notre troupe a joué le spectacle de fin d’année : L’Occident Express. Réussite mitigée. Un certain succès, mais nous aurions pu faire mieux. Nous avons manqué de temps, trois mois troués par les lundis fériés et les vacances de Pâques. Nous espérons pouvoir le reprendre en septembre. Ce fut tout de même une belle aventure qui s’est terminée hier par une soirée animée et arrosée. Je n’en dis pas plus.

Dimanche, nous sommes allés voir Thomas jouer au théâtre de la Ville de Nogent-sur-Marne. Spectacle de fin d’année. Les petits évoquaient avec fantaisie la résistance aux idées toutes faites, à la tyrannie quotidienne, texte probablement tiré d’un grand écrivain. Le groupe des moyens s’est beaucoup amusé dans un Barbe Bleue terrifiant.

Thomas et sa troupe de préadolescents se sont bien débrouillés dans Knoch de Jules Romain un rôle long et pas commode du tout. Thomas a tenu bon dans le rôle principal. Ils sont parvenus à dépasser l’aspect sordide du charlatan, leur jeunesse s’étant moquée du fameux docteur Knock interprété au cinéma avant la guerre de 40 par Louis Jouvet.

Paris en liesse tous les soirs,