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Il arrive que mon agenda se remplisse de rencontres et d’activités diverses. Un déjeuner rue Mouffetard ou à Jussieu, une rencontre à côté de l’atelier, une recherche dans les magasins de matériel artistique, un RV médical, une conférence comme celle de samedi, de multiples conversations amicales au téléphone, un autobus qui me passe sous le nez, et le plaisir se transforme en intense fatigue. J’aime cette vie, je ne voudrais la rogner sous aucun prétexte, mais le monde alors s’appesantit, je surnage, j’écoute, je suis comme à côté de l’événement. Heureusement le sommeil me reconstitue, il fait son office de tri dans la masse des instants accumulés. J’aime digérer ce que j’ai vécu, explorer ce qui me fait avancer, prendre acte de ce qu’il faut laisser de côté pour des raisons si diverses qu’elles ne relèvent pas du jugement, mais de la nécessité. La vie ne se maîtrise pas et c’est heureux.

A l’Item, exposés sur les Lettres à Anne et le Journal de François Mitterrand. Un grand respect et beaucoup de délicatesse pour préserver l’intimité d’Anne Pingeot. Peut-être un peu trop, car je l’ai trouvée étrangement absente des débats qui suivirent. Un amour qui éclaire l’homme politique ? Correspondance littéraire ? L’histoire le dira.

Le coronavirus venu de Chine est dans toutes les têtes, on ne pense plus qu’à cette pandémie qui se répand dans le monde entier. On ne se serre plus la main, on évite de s’embrasser. On s’attend à rester confiné chez soi pendant quinze jours. On a subi les gilets jaunes et les grèves, maintenant, c’est le coronavirus qui menace de paralyser le pays. Comment les économies françaises et mondiales résistent-elles ? On peut se le demander !

La peur monte. Les menaces s’accumulent, des campagnes électorales plus ou moins tordues déstabilisent les mentalités. Pour le moment, autour de nous l’humour reste intact, pourvu que ça dure ; le printemps risque d’être problématique. La politique française se crispe, la réforme des retraites, indispensable, mais semble-t-il mal préparée sème la zizanie un peu partout et on n’y comprend rien. On en a vu d’autres, mais tout de même…

Le peintre qui termine les travaux de la salle à manger tousse. Il revient d’Égypte une zone à risque. Corona ? Barbara qui habite en Italie annule son voyage pour Paris moins par crainte du virus que de la quarantaine. A-t-elle tort ? Suite au prochain numéro…

Au milieu de ça, nous avons été invités par Sara à une curieuse représentation théâtrale sur le machisme de rue, jouée par des étudiants étrangers  Elle était organisée par une association fondée à la fin de la guerre pour le rapprochement des jeunes allemands et français dans un Immeuble de luxe derrière le musée d’Orsay. Beaucoup d’Asiatiques qui parlaient à peine le français. Leur jeunesse et leur bonne volonté faisaient plaisir à voir.