L’Opéra des enfants se déroule depuis dix ans avec une bonne humeur qui ferait oublier le travail précédant la représentation. Dès la rentrée scolaire, la partition est distribuée dans les écoles primaires des communes de Saint Quentin en Yvelines dont fait partie la ville de Trappes. Durant de longs mois, les professeurs de musique veillent à ce que le texte soit assimilé, que les notes soient justes, que le rythme devienne précis et dynamique et ce n’est pas une mince affaire. Le chef de l’orchestre vient régulièrement en vérifier la qualité. On dit que dans les cours d’école, dans les squares, depuis les fenêtres des appartements on entend chanter la Flûte enchantée, Carmen ou d’autres grands airs suivant les années. À l’approche de la représentation, les élèves sont transportés en cars jusqu’au théâtre pour les répétitions. Imaginez des centaines d’enfants de sept à douze ans à gérer. Il y faut de la fermeté et de l’autorité.
Imaginez également le travail de l’orchestre, un orchestre de jeunes auquel on demande plus de rigueur que d’habitude, sachant que le spectacle repose beaucoup sur lui.
Et la manécanterie au travail sur le livret depuis six mois, menée par une chef de chœur au dynamisme exceptionnel. Et les solistes prestigieux, qui se donnent avec enthousiasme. Sans compter les décors, les costumes, les lumières et le travail des bénévoles pour l’organisation et la billetterie des deux représentations. Un service d’ordre dans la salle qui remet gentiment et fermement à leur place les frères et sœurs agités. Et j’en passe…
(à suivre)
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