Semaine du 14 au 21 octobre 2025

Les otages israéliens ont été libérés la semaine dernière. Grâce à l’action de Donald Trump, président des États-Unis.

Voilà plus de six ans que je déblatère contre cet homme dont les actions contre la démocratie se sont multipliées, empilant mensonges, licenciements arbitraires, mépris des femmes, atteintes au droit à l’éducation, à la santé. Imprévisible, pulvérisant toute logique, manipulateur médiatique. Grossier, admiratif et soumis à Poutine. Le mépris insondable qu’il porte sur ses adversaires, son rejet sans frein de l’émigration, l’arrêt total et sans nuances de l’aide aux pays défavorisés semblaient lourdes de conséquences dramatiques.

On voyait bien qu’en homme d’affaires, il n’aimait pas la guerre. Mais lorsqu’il a évoqué l’avenir de la bande de Gaza détruite à 80 %, pour en faire une Riviera, on s’est dit qu’il s’en accommodait. Il commençait à envoyer l’armée sur son propre pays et je me disais qu’en ces domaines, il suffit de s’y mettre. Son ambition d’obtenir le prix Nobel me semblait absurde et risible.

Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à exiger et obtenir en quelques semaines la libération des otages dont le refus par le Hamas avait causé la mort d’une centaine de milliers de civils par les bombardements et la faim, la fuite de cinq cents mille autres ? La situation était-elle mûre ? Assurément ! Mais j’ose, chers lecteurs, vous évoquer un épisode, passé assez inaperçu à l’époque.

Lors d’une rencontre à la télévision. À la face du monde, Trump avait humilié Zelensky, lequel venait chercher du secours contre l’invasion de l’Ukraine. L’Américain de sa haute taille, de son image de cow-boy avait pulvérisé le petit homme en chandail militaire dont le visage épuisé trahissait l’inquiétude pour son peuple.

Un silence s’en est suivi, qui a soudain pris du poids. Zélensky n’a pas bougé. Il est resté lui-même. C’est alors que la force a changé de camp. Le courage, la dignité et l’humanité de son côté, il représentait le refus de l’oppression, le droit à la liberté. Tout petit, nu, presque seul, il a tenu bon.

Le temps faisant son ouvrage, une graine a pu germer chez Trump, assez solide pour lancer le bulldozer américain vers la paix.

Une vision idéalisée des événements actuels ?

Nul ne connaît l’avenir. Les difficultés du Proche-Orient n’en sont pas pour autant terminées, mais c’est déjà énorme.