Je me suis demandé pourquoi les Néandertaliens étaient toujours représentés hirsutes, alors qu’ils portaient des bijoux décorés avec finesse, qu’ils montraient des activités rivalisant d’inventivité avec les homo sapiens, nos ancêtres, leurs contemporains, et que même les animaux savent se peigner.
Ils avaient pratiqué des rites funéraires, ce qui contredit l’hypothèse de leur bestialité. On les avait découverts cannibales, mais il n’y pas si longtemps les Indiens d’Amazonie l’étaient aussi dans la noble intention de s’approprier les qualités de leurs adversaires. Pourquoi s’étaient-ils éteints ? Y avaient-ils eu des unions avec les homos sapiens ? Il semble que oui. Nous avons 4 pour 100 de gènes néandertaliens. Mais beaucoup de questions restent encore sans réponses, ce qui offre un avenir des plus passionnants aux paléontologues.
Je me suis souvenu d’un reportage sur un Jurassien au physique caractéristique se découvrant des gènes à 60 pour 100 néandertaliens. On avait recherché et trouvé les traces de ses ancêtres dans une grotte de Georgie. Reportage diffusé un 1er avril. J’y avais presque cru.
Cette exposition montrait l’image plus ou moins fausse et barbare véhiculée au cours des siècles. Le mythe de la massue abondamment utilisée dans les bandes dessinées se révélait une aimable fantaisie. On ne pouvait s’empêcher de penser que la civilisation d’aujourd’hui et son stress, les guerres et leurs horreurs à grande échelle dans beaucoup de régions du monde ne représentaient pas un progrès notoire.
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