Le 15 octobre 2019.
Journées Lamartine à l’Académie de Mâcon.
Dans l’hôtel Sénécé, un des rares grands hôtels particuliers intacts du XVIIIe siècle, dans le salon central du rez-de-chaussée, une interview croisée avec Patricia Martin. Joëlle Pojé en meneuse de séance.
Un grand moment d’amitié autour de Lamartine. Joëlle Pojé, présidente de l’association Présence d’Henri Guillemin, a étudié plusieurs aspects méconnus du poète comme son rapport avec les animaux, ses chiens ou ses chevaux. Pour cette interview, elle s’est basée sur nos ouvrages, en particulier un bel article illustré de Patricia Martin sur Les Méditations, de mon côté un parcours lamartinien autour du Léman, parus tous les deux dans la revue historique d’Aix-les-Bains. Et surtout une étude de Patricia sur les vingt dernières années de Lamartine à partir du Cours familier de littérature et de sa correspondance.
Ce fut en fait un dialogue à trois particulièrement vivant et amical, aussi près que possible de la vérité du poète, auquel le public a fini par se joindre avec une étonnante confiance. Patricia nous a expliqué que malgré sa réticence à se pencher sur la vieillesse harassée, douloureuse et solitaire qui succéda à une gloire universelle, elle avait fini par ressentir une profonde estime pour son courage et pour son goût de la liberté, estime qui s’était ajoutée à l’admiration qu’elle éprouvait pour son œuvre.
Nous avons fini par des lectures discrètement émouvantes. Ce fut une journée rare et délicate.
A la fin, Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon depuis quinze ans est venu se joindre à nous autour d’un verre de l’amitié offert par la ville. Nous avons évoqué l’avenir de l’hôtel Sénecé, propriété de l’Académie, dont l’entretien pose un problème majeur. Il est parti ensuite inaugurer le nouveau stade de rugby. Il en avait la carrure, mais il nous avoua avoir plutôt fait du foot dans sa jeunesse.
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