Le package de 50 milliards de dollars d'Elon Musk soumis aux actionnaires  de Tesla

Le résultat des élections laisse les États-Unis et le monde entier dans un questionnement inédit jusqu’à aujourd’hui.

Le Donald Trump de 2020, on le connaissait plus ou moins. On avait craint le pire, mais l’administration américaine avait résisté à son précédent mandat, la justice se frayait vaille que vaille un chemin vers la vérité au sujet de l’attaque du Capitole. On pensait le mensonge malvenu en politique, aux États-Unis. Qu’on se rappelle l’affaire Lévinsky.

Désormais c’est différent. Depuis les années 2010, les réseaux sociaux ont fait basculer le monde entier dans le complotisme. On ne distingue plus l’écran de la vraie vie. Il suffit de cliquer. N’importe qui se fait sa vérité, chacun comme il le sent, comme ça l’arrange. Il en résulte une confusion des idées dont certains profitent. Ils savent appuyer là où il faut, mentir si nécessaire, et en recueillir le fruit. Dans un discours, Trump avait fait croire que les gens de Porto Rico mangeaient les chiens de leurs voisins. Relayée des millions de fois, même après que l’information a été démentie, les intentions de vote en sa faveur ont grimpé en flèche.

Aux dernières élections, Trump s’est associé avec Elon Musk, entrepreneur de génie (Tesla, SpaceX, etc.) et propriétaire de X, ex Twitter. Cet ancien chercheur de la Silicon Valley a pour ultime ambition d’aller mettre le pied sur la planète Mars et même d’y installer une colonie de terriens. Le nom de ses derniers enfants : Après X Æ A-Xii (3 ans) et Exa Dark Sideræl (1 an et demi), enfin Techno Mechanicus. Le monde lui sourit.

Avec l’objectif non caché de se débarrasser des institutions ou des règles susceptibles de nuire à ses intérêts, il a sauté sur l’occasion et participé à la campagne de Trump, soudain devenu son ami. Pour le remercier, Trump a déclaré qu’il lui donnera en janvier le poste de « Ministre de l’efficacité gouvernementale ». Bingo !

Il a déjà lancé des propositions dans le genre : licencier  tous les agents d’Etats, fermer l’United States Department of Education. Ce matin, il demandait des bénévoles sur son réseau X pour les remplacer.

Humour ? Véritables projets ? De quoi brouiller les idées, puis imposer l’inadmissible ? Wladimir Poutine connaît la technique. Il suffit de faire admettre que 2+2 font 5, comme l’écrivait Orwell.

Une seule réalité s’impose. Les caractères de ces deux fous sont incompatibles. Or, c’est Trump qui a été élu.

Nous sommes rapidement passés au vernissage de Pierre Christin à la galerie Nichido, à côté de l’Élysée. Un grand et beau tableau représentant le Bouillon Chartier. Globes se reflétant dans les miroirs. De nombreux Évianais s’étaient déplacés. Nous y avons retrouvé Marie et Jean-Marc. Nous avons tous les quatre rapidement bu un verre dans la sympathique brasserie de la rue Miromesnil. Enfin, Gilles et moi avons continué sur le Musée Guimet pour un spectacle de nô, une savante et universitaire Médée de Sénèque à la sauce japonaise. Étrange, dépaysante.

Le lendemain, un concert à la salle Gaveau, où Chantal avait réservé trois rangées de fauteuils à prix d’amis. Elle avait prêtée sa salle pour son rodage quelque temps auparavant. De la musique contemporaine, voix (contre ténor), violon, piano et violoncelle, dont une création mondiale. Les compositeurs étaient présents. J’ai aimé le Salve Regina de Jean Philippe Goude. Pourquoi es-tu triste, mon Ame ?

Ces jours-ci, je me bats avec des éléments de céramique à ajuster. De tout temps, j’ai été fâchée avec la colle.

Dimanche, Julien et Thomas. Nous avons continué l’évolution de ce site, en particulier sa section galerie.

Mardi, nous partons fermer Tougin pour l’hiver. La météo annonce de la neige. Marcel a déjà mis le chauffage en route. Enricke sera aux Pays-Bas. Quel dommage, nous avons tant de plaisir à nous voir et à parler céramique ! Je rapporterai le hérisson et l’escargot au printemps.