Ce roman, qui s’inspire des «Mémoires inédits» de Lamartine et d’une tradition orale demeurée vivace dans le village lémanique où il trouva refuge durant les Cent-Jours, évoque un épisode peu connu de sa vie.
En mars 1815, le jeune Alphonse de Lamartine dont la famille est royaliste fuit Mâcon afin d’éviter l’enrôlement napoléonien. Il traverse le Jura enneigé, passe clandestinement la frontière, fait étape à Saint-Cergue chez le passeur Trévoux et sa fille. Après avoir été accueilli quelque temps au château de Vincy sur la Côte vaudoise et effectué un périple neuchâtelois, il traverse le Léman un jour de tempête et se réfugie à Nernier, alors en Savoie-Sardaigne, dans une cabane de douanier isolée au bord d’une grève. Il y vit un amour romantique, secret et passionné, avec Geneviève, la fille du batelier Favre.
On peut y discerner les prémices de ce qui deviendra «Les Méditations poétiques».
Éditions Cabédita, 130 pages, 2006
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