
Thomas et Gaël, 15 ans.
Ce matin, ils sont partis visiter Genève, après une baignade à Mies, (crawl, etc. en prévision de leur bac de gymnastique pour l’année prochaine…)
Dix à vingt kilomètres à pieds par jour. Infatigables. À chaque fois une nouvelle aventure. Ils ratent leur car de retour de l’escalade et marchent à travers le golf d’Echenevex, se trompent de chemin et passent sous les fils de fer barbelés du mont Mourex. Ils font les courses, la cuisine. Des gratins, des gâteaux, recettes Marmiton (nos estomacs commencent à régimber). Des blagues à la chaîne.
On sait tout sur la vie dans leur ville de Nogent-sur-Marne (qu’ils adorent), sur la vie dans les lycées (l’un dans le public, l’autre dans le privé), sur les profs, les programmes. Thomas a lui aussi une passion pour les codes informatiques (auxquels je ne comprends rien). Gaël a fait un stage de fin de seconde sur une moto qui livre en urgence des produits précieux vers les aéroports.
C’est la troisième fois qu’ils viennent ensemble à Tougin. Gaël nous appelle Apé et Atine. Ils sont aux petits soins pour nous et les journées se terminent par des scrabbles mémorables, suivis pour eux par des films sur leurs écrans, pour nous par des sommeils réparateurs.
Quand j’ai raconté ça à Tony, notre voisin anglais, il a demandé avec un sourire amusé et sceptique depuis combien de temps ils étaient là. Je lui ai répondu :
— Cinq jours.
Pour l’instant, ça dure.
Julien, arrive mercredi soir.
Je n’ai pas le temps de vous en raconter davantage. Il y aurait pourtant à dire !