LAMARTINE ET BYRON
SUR LES RIVES DU LÉMAN
Martine Farge de Rosny
Jusqu’à nos jours, de nombreux écrivains sont venus trouver refuge sur les bords du Léman. La ville de Genève fut de tout temps hospitalière aux proscrits, tel Voltaire échappant régulièrement aux oukases royaux par un chemin privé qui rejoignait la frontière depuis son château de Ferney. D’autre part, les rives du lac se prêtent particulièrement aux pauses méditatives et réparatrices par la contemplation des infinies nuances de son eau, des crêtes du Jura et des sommets dentelés des Alpes.
Lamartine, Byron, Shelley et sa future épouse Mary Godwin y trouvèrent un abri nécessaire pour dépasser des moments de crise et poursuivre leur oeuvre, Lamartine se dérobant à l’enrôlement napoléonien durant les Cent Jours, Byron fuyant l’Angleterre et la menace d’un procès en inceste, enfin le jeune couple à la recherche d’un refuge pour leurs amours illégitimes.
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